Cette semaine, on s'est souvenu de Gainsbourg, trente ans sans lui, c'est long. Et puis, on a pleuré Bunny Wailer, sans qui la légende se serait écrite autrement.
Bien qu’omniprésent sur les ondes, ça fait déjà trente ans que Serge Gainsbourg est parti. Un soir, seul chez lui, la grande faucheuse a décidé de lui faire sa fête. Le soir du 2 mars 1991, les pompiers le retrouvent inanimé, gisant nu dans sa chambre.
Gainsbourg venait de terminer la composition d’un album de blues et s’apprêtait à aller enregistrer ses nouvelles œuvres à La Nouvelle Orléans. Peut-être aurons-nous la chance d’entendre un ou deux morceaux un de ces quatre ?
Gainsbourg aimait tant changer de registre. Il s’était attaqué à la funk et au rap avec You’re Under Arrest et Love On The Beat, au jazz avec Du Chant À La Une, son premier album, ou encore au reggae avec Mauvaises Nouvelles Des Étoiles et évidemment Aux Armes Et Cætera…
Fou de musique, multi-instrumentiste mais surtout excellent pianiste, de formation classique, Gainsbourg savait utiliser, remodeler, recycler des morceaux de classique pour les adapter dans ses chansons. Il y a évidemment Lemon Incest, interprété avec Charlotte, dont la b...
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter