Le Gimmick Rock du Rock’n’Râleur : « Highway To Hell »

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Le Rock’n’Râleur vous livre ses anecdotes que lui inspirent des célèbres Gimmicks Rock qui demeurent dans son cœur et dans son froc. Aujourd’hui, Highway To Hell d’ACDC !

Aujourd’hui, je ne vais pas coller une anecdote sur ce gimmick de Highway to Hell d’ACDC mais une tronche : celle de cette wokiste forcenée qui parlait il n’y a pas longtemps de l’homme déconstruit.

Et tout le monde s’est offusqué. Moi le premier. Moi la première. Pardon. J’ai même pas fait gaffe que j’étais en train de me déconstruire en majorette. 1.85m et 93kg, je sais pas si je ferais godiller.

The Highway to Hell, l’autoroute pour l’enfer, pour moi c’est cette wokiste.

I like the way you woke/ I like the way you talk… Non, j’aime pas du tout the way tu wokes ni où tu veux m’entrainer, ma grande.

Mais on n’a pas tous le même enfer, je sais. Arrêtez de m’interrompre et de prendre systématiquement le contre-pied de ce que je dis.

L’homme déconstruit… Mais y’a longtemps qu’on est tous déconstruits par cette société et ses édiles. Notre bon sens est outré par cette saillie de la wokiste mais ce qu’elle proposait n’était qu’une petite cerise sur le gâteau. Nous sommes déjà déconstruits dans nos valeurs humaines, nos repères sociaux, notre morale, nos aspirations, notre dignité, notre amour propre…

« Ils » ont tellement déconstruit notre maison Amour qu’il ne reste plus que la cuisine où on mange debout, un réduit où l’on dort et les WC. Et les politiques en lice arrivent à nous faire admettre qu’il faut qu’on s’estime heureux parce qu’on pourrait être à la rue. Quel magnifique tour de passe-passe de décade en décade!

Ça fait longtemps qu’on est déconstruits. Bien plus longtemps que Bouygues et Merlin ont commencé à construire. Et on se traîne, déconstruits de partout, comme des zombies, obéissant aux injonctions venues de « haut lieu », à la peur semée par les sachants, nous terrant avec les planches, les vis et les boulons qui nous restent.

Et demain, on va devoir choisir celui qui ne va pas trop nous déconstruire un peu plus. C’est comme si on nous imposait un supermarché qui ne vendrait que du cirage et des bananes. Et qu’on ne raisonne plus qu’en cirage et bananes, sans penser qu’ il existe des légumes, des laitages, du café, des biscuits, du vin, du savon, du dentifrice…

Seuls les artistes et les rêveurs s’en tirent à peu près en restant construits. On ne déconstruit pas une âme en diamant brut.

Je ne veux pas dire, bien sûr, que ceux qui ne le sont pas n’ont que ce qu’ils méritent. Faut se méfier désormais quand on énonce quelque chose.

– « J’aime les Belges. »

-« Donc, vous n’aimez pas les Néerlandais ? »

– « Mais, je n’ai pas dit ça !  »

– « Mais si, c’est pareil ! »

– « Ok,  j’ai dit ça. »

Faut se méfier maintenant. Parler,  c’est progresser à travers un champ de mines. Et merde.

Staline disait à ses sbires : « Quand vous avez affaire à quelqu’un de droite, dites-lui qu’il est fasciste. Pendant qu’il se justifie, il n’argumente pas. » Et si vous argumentez quand même, ils rendent l’antenne. « Vous êtes nauséabond ! » Etc…

Bon, il reste la musique. Les arts. Et encore, même pas, parce que la Joconde s’est fait entarter. Je vois pas ce qu’il reste alors…

Peut-être l’île déserte. En gros

Francis Basset

Lire le Gimmick Rock du Rock’n’Râleur, c’est bien.

 L’écouter, c’est très bien aussi… En plus, il y a la guitare !

 

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