Elle aime, Hélène. Elle aime aimer et prendre le temps de l'écrire. À l'encre de ses émotions, au fil de ses rencontres, ses lettres s'affranchissent de toutes les barrières. Comme seuls les mots savent le faire quand ils viennent du coeur.
"Permettez que je vous écrive, Monsieur Marc Garcia.
Permettez que je vous écrive en employant le vous, nous qui nous sommes tellement tutoyés. Permettez que je vous écrive, car ne pas le faire serait manquer un doux rendez vous. Celui de la reconnaissance, de la roue qui tourne. Ou, si vous me l’autorisez, du « et la lumière fut à nouveau » .
Je ne veux pas m’appesantir et ajouter à la peine qui affleure à la surface des jours qui se profilent. Comme chaque année lorsque revient, sans qu’on l’ait invité, le souvenir de la neige tombant à gros flocons sur les allées du Père Lachaise, ce matin de Février 2005.
Je veux juste, le temps de cette lettre, souligner que vous aviez raison et saluer votre talent. Il n’est jamais inutile de le rappeler aux mémoires passoires, talent à ce jour inégalé.
Vous avez, Monsieur Marc Garcia, entraîné dans la danse que fut votre vie tant de coeurs battants. Battant au rythme de votre ...
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