L'écriture, ses acteurs, son monde et sa famille, le métier, les critiques et ses prochains films... Olivier Marchal raconte son cinéma. Rencontre avec un cinéaste de caractère. Intense et sensible. Borderline et populaire.
C'était l'autre soir. Un soir confiné avec ce fâcheux couvre-feu en guise de couvre-chef. Quelques irréductibles, une poignée de fameux mousquetaires, avaient quand même décidé de braver la consigne du chacun chez soi pour se retrouver chez lui. Il faut dire qu'à la grande horloge de l'amitié et des copains d'abord, l'heure était grave : une bougie de plus s'annonçait sur le gâteau. C'est dire si c'était du sérieux.
Dehors, on ne comptait plus les rideaux de fer et les bars en berne. Mais dedans, les premiers rires et les bouteilles aux robes de rubis alignées comme la troupe un 14 juillet promettaient à qui savait lire que la nuit serait fraternelle et chaleureuse.
Avant que l'émotion de se retrouver ensemble n'embue les yeux de chacun et que la joie de se sentir bien vivants ne nous fasse tous tituber de bonheur, c'est dans son bureau qu'Olivier Marchal a ouvert la parenthèse.
Bronx, son dernier film, était sorti dix jours plus tôt sur Netf...
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