Après ces longues semaines d'enfermement sanitaire, nous goûtons chaque jour un peu plus aux bonheurs tout simples de nos libertés retrouvées. C'est à Rome que nous avons eu le désir de vous mener. Ouvrez les yeux et suivez le guide. Son rêve fait le vôtre.
"Avivo un sogno", "J'ai fait un rêve" ... Les touristes que nous sommes pourraient reprendre à leur compte cette célèbre formule de Martin Luther King en découvrant les villes dégagées, confinement oblige, de la gangue vacancière qui les dénature.
Évidemment il est facile de fustiger un phénomène de masse alors que nous sommes les premiers à alimenter ce flot ininterrompu. En réalité, si chacun dans la sphére de loisir qu'il se réserve, peut selon une autre célèbre formule se sentir responsable sans être coupable, rien ne nous empêche, à la faveur de ces cinquante jours de retraite imposée, de constater combien trop d'amour peut tuer l'amour.
En regardant les reportages à la télévison la réalité s'est imposée. C'était un rêve que de voir Venise débarrassée de ces monstruosités maritimes qui sapent ses fondations et viennent jusqu'aux bords de ses quais obscurcir son ciel. Un rêve d'imaginer des canaux presque limpides...
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