Dabadie, Kanté… des Enfants au Paradis

Des Enfants au Paradis-Ouv-ParisBazaar-Borde

Deux immenses figures de la culture française et africaine nous ont quittés la semaine dernière. Chacun de ces deux artistes a marqué l’histoire de la musique et pas seulement. Ils s'appelaient Jean-Loup Dabadie et Mory Kanté.
Cet «after» confinement est décidément une sale période. Après les décès d’artistes aussi différents que Christophe, Tony Allen, ou Ellis Marsalis Jr, c’est au tour de Jean-Loup Dabadie de lâcher la rampe. Homme de lettres aux multiples talents, il avait notamment été journaliste au début des années 60 pour divers journaux dont Arts, ou Tel Quel, revue littéraire pour laquelle écrivaient aussi le romancier Alain Robbe-Grillet, le journaliste Renaud Matignon, le philosophe Philippe Muray, ou encore le grand compositeur qu’était Pierre Boulez.
Par la suite, après avoir débuté en tant qu’auteur de sketches pour Guy Bedos, il réussit à s’immiscer dans le petit monde du cinéma pour en devenir un des maîtres en tant que dialoguiste et scénariste. C’est à lui que l’on doit les sublimes scénarios d’Un Éléphant Ça Trompe Énormément et de Nous Irons Tous Au Paradis, deux chefs-d’œuvre des comédies françaises des années 70 réalisés par Yves Robert, dans lesquels joua...

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