Le Rock’n’Râleur vous livre ses anecdotes que lui inspirent des célèbres Gimmicks Rock qui demeurent dans son cœur et dans son froc. Aujourd’hui, Cocaïne d’Éric Clapton !
En chantant ce titre Cocaïne, Clapton prononce « coquine ». Et bien sûr, chaque fois que j’entends ce gimmick je pense à des nanas portées sur le rodéo à moustaches sans en avoir l’air.
Y’en a des coquines, modestie mise à part ! On en trouve beaucoup chez les petites nanas qui assument leur coquinerie, mais y’a aussi les « ça va pas non ! », les fourbes et les cachottières.
Vous leur dites :
-« Bien sûr, vous aimez votre mari, votre compagnon, votre pacsé tout frais émoulu. Mais si un très beau garçon, drôle, cultivé vous faisait une cour assidue… vous ne finiriez pas par lui céder ? »
Et là, jaillit le :
-« Ça va pas, non ! » Outré, style : « Pour qui me prenez vous ?? Je suis la femme d’un seul amour ! Croix de bois croix de fer, c’est sûr je vais me le faire… Mais qu’est- ce que je raconte ! Arrière chien, je lui dis, oui… Je ne lui dis pas oui, j’affirme que c’est ça que je lui dis : « Vous vous méprenez. J’aime mon concubin et il me suffit largement. D’ailleurs il fait confiance, l’heureux en ménage. »
Alors un peu d’histoire…
Au moyen-âge, l’époux aisé glissait un diamant sous l’oreiller de sa femme. C’était un moyen de tester sa fidélité. Si, durant son sommeil elle se collait à lui, c’est qu’elle lui était fidèle.
Si en revanche elle se retrouvait de l’autre côté du lit, voire même tombait sur le tapis, c’est qu’elle était adultère. Ou disons, un peu coquine et ne se contentait pas de son époux. Qui pouvait avoir un réveil un peu douloureux et la tancer vertement: « Hé ho, ma coquine, t’as intérêt à me refiler le nom et l’adresse de ton jockey, sinon ça va finir dans un bain de sang ! » Bon.
C’est, dit-on, de cette époque que date la coutume du diamant dans la bague de fiançailles. Après, y’a eu Sarko et François Hollande et on a revu les fiançailles nettement à la baisse. Mais, me suis je laissé dire, on attend un come back de la bague de fiançailles en diamant brut sous Macron. À bonnes entendeuses…
J’avais un pote musico qui me racontait avoir été embauché dans un club comme guitariste avec un pianiste et un bassiste pour faire une musique d’ambiance au bar. Et le premier soir, il voit un type bien mis s installer au bar. Et une femme est venue s’asseoir à côté de lui et à commencé à le débraguetter.
Et après c’est venu de tous les côtés. Et hommes et femmes ont commencé à mimer la procréation ça et là. Et mon pote à commencé à jouer entre les cordes. Et limite plaquer sa guitare et se mêler à l’ambiance sur le terrain. C’est humain.
C’était un club échangiste, donc.
D’où ma blague :
– « Il paraît qu’il y a eu un drame dans un club à partouzes, t’as une info ? »
– « Non, j’ai une femme normale. »
Il a un peu dégriffé son Sunshine of Your Love, Riquet avec ce gimmick. Mais bon. Il peut se faire un procès pour plagiat. Ça ne sort pas de la famille. Cocaïne. Quel coquin, ce Clapton !
Francis Basset
Lire le Gimmick Rock du Rock’n’Râleur, c’est bien.
L’écouter, c’est très bien aussi… En plus, il y a la guitare !