Le Gimmick Rock du Rock’n’Râleur : « Day Tripper »

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Le Rock’n’Râleur vous livre ses anecdotes que lui inspirent des célèbres Gimmicks Rock qui demeurent dans son cœur et dans son froc. Aujourd’hui, Day Tripper des Beatles !

Ce gimmick de Day Tripper des Beatles me rappelle mes 15 ans et le collège, mes lectures imposées en Français. Dont Le Rouge et le Noir de Stendhal.

Et bien sûr à cet âge où ça commence à chatouiller, j’avais flashé sur Madame de Rênal, grande bourgeoise belle et sage, qui ne demande qu’à se dévergonder et à se faire faire les mises à jour par un mec un brin marginal et évadant.

Et par la suite, en considérant L’Éducation Sentimentale ou Madame Bovary de Flaubert, ou Les Hauts de Hurlevent, je me demande toujours comment les héroïnes de ces oeuvres, rivalisant de sensibilité et de romantisme ont pu épouser des êtres aussi fonctionnels, terre à terre, réalistes, voire beaufs nantis, que leurs maris. Et leur être fidèles bec et ongles au point de rejeter le rêve qu’une âme sensible et chevalereque leur propose. Pour finir par céder peut-être, mais à quel prix et au bout de combien de temps et de circonvolutions psychologiques.

Bien sûr, au XIX ème siècle les mariages sont encore arrangés et les femmes sont casées sur la situation du mari. Mais ces femmes si romantiques s’en accommodent la plupart du temps et s’ attachent à leurs époux si peu imaginatifs, créatifs, de plain pied dans la réalité désenchanteresse.

Aujourd’hui encore, ce schéma se reproduit. Et j’en veux toujours à la femme de ne pas assumer son romantisme, sa sensibilité, son désir éperdu d’ évasion, et de vouloir le beurre, l’argent du beurre du Dernier Tango à Paris et Marlon Brando.

Bien sûr, plus récemment y a eu la voie du féminisme. Etait-il inconsciemment une façon de se ressaisir ?

Je comprends le féminisme universaliste à la Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi ou Elisabeth Badinter où la femme, remise en question de toutes parts dans son rôle aux côtés de l’ homme ne veut pas se sentir écartée de lui aux responsabilités, ou docile… du latin docilis qui se laisse instruire.

Bourdieu en parle dans le film La sociologie est un sport de combat, de ce rôle  » subalterne » de la femme. Qui lui convient parfois très bien d’ailleurs. Si son homme a un poste élevé, elle organise son calendrier, les invitations. Elle ne veut pas n’être qu’une matrice non plus comme une certaine religion veut nous en convaincre.

Le droit de vote pour elles si récent, 1946. Le droit de conduire une voiture dans les années 30, en voiture Simone-prénom de la première femme ayant obtenu son permis de conduire-, d’avoir un chéquier dans les années soixante… Tout ça n’ a pas été acquis pour qu’on l’admette désormais voilée et soumise comme si toutes ces émancipations n’avaient servi à rien.

Quant à l’autre féminisme, le différencialiste, le woke (anti)man qui voue le mâle blanc de plus de 50 ans aux gémonies, après la ménagère de plus de 50 ans bichonnée par la pub, est plus dans la revanche de ce que j’évoquais au début avec les héroïnes des oeuvres de Flaubert ou Stendhal, on est dans l’hystérie.

Bref, je caresse le fol espoir que la femme retrouve son romantisme et ne se précipite plus à mal s’accompagner.

Qu’elles écoutent leurs âmes. Parce qu’ elles en ont une. Eh oui ! Je ne sais plus à quel concile ni sous quel pape en 1100 et quelque chose on avait décidé que les femmes avaient une âme. Ça donnait le ton déjà.

Mais il a quand même fallu attendre plus de 900 ans pour déconstruire l’ homme.

Qu’est-ce qu’ils ont foutu, merde !?

Francis Basset

Lire le Gimmick Rock du Rock’n’Râleur, c’est bien.

L’écouter, c’est très bien aussi… En plus, il y a la guitare !

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