Résolument onirique, absolument unique, Empire est un album rare donc précieux. Fruit de la rencontre d'Arielle Dombasle avec Nicolas Ker. Deux artistes comme deux faces d'un même astre. Passionnants et tout à fait fascinants.
C'est d'abord le sourire d'Arielle, solaire, généreux et lumineux comme un premier jour de printemps. C'est ensuite le rire de Nicolas qui déchire la brume sombre d'où il émerge. Après ? Après, le temps ouvre de lui-même la parenthèse. Et c'est ainsi que débute la rencontre. D'emblée magique.
Paru en juin dernier, trois ans après La Rivière Atlantique, Empire est leur deuxième opus. On le découvre comme on découvre une île dont personne n'aurait encore foulé les rivages, un continent qui aurait échappé à tous les radars. Cet autre monde tout à la fois proche et loin du nôtre, Nicolas Ker en a dessiné la carte, Arielle Dombasle est venue l'habiter.
Les images dont elle a eu le désir depuis sont venues prolonger le voyage comme le récit. Huit petits films somptueux, sombres ou flamboyants, tournés malgré le grand enfermement auquel Arielle ne s'est jamais résolue. Autant d'invitations à les rejoindre tous les deux sur ces terres aussi belles qu'étranges....
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