Chanson

… Jean-Michel Rivat c’est le parolier de la plupart des tubes des seventies. C’est aussi et surtout « Voyage voyage » dont il est l’auteur, le co-compositeur avec Dominique Dubois, et le producteur. Tube mondial. J’ai été le témoin privilégié de son envol… 

… « Ma mère qui pensait que j’étais un guignolo de la musique, quand elle a vu que Michel Legrand m’avait adoubé, elle a compris que c’était quand même du sérieux. Cerise sur le gâteau, en plus d’adorer la musique de Michel, j’avais de très bons rapports avec lui »…

… « Je me retrouve directeur des effets spéciaux. C’est moi qui fais parler le sexe sur le tournage. J’ai mis des journées à trouver la manière de faire parler cette chatte. J’ai d’abord essayé avec un soulève-plat, article de farces et attrapes, mais ça ne marchait pas du tout »…

… À propos de « Je l’Aime à Mourir » , Marco : « Fallait pas de batterie sur ce titre. C’était ridicule. Tout le staff gueulait : « Vous faites chier ! Vous ne voulez pas jouer, c’est çà ?? » « Ben non ! » Et c’est sûrement ce qui a contribué au succès de la chanson. »…

… Je lui ai fait une voix témoin mais quand elle a voulu chanter ce que j’avais fait, elle n’a pas respecté la mélodie des couplets. Je m’en suis agacé et je l’ai fait rechanter plusieurs fois, sale con comme je suis qui ne lâche jamais rien en musique. Elle a finalement enregistré la chanson « Fais-moi l’Amitié » … 

… par hasard, passe Axelle Red. Je vais lui parler parce que lui trop timide : « Voilà, y’a Renaud à côté, il aimerait que vous fassiez éventuellement un duo. » Elle dit OK. Renaud avait fait le texte en trois, quatre jours sur ma musique. Et la magie a opéré…

…Et il en avait supporté des égos de soi-disant chanteurs qui confondaient un son de piano Rhodes avec un son guitare et qui ne différenciaient pas un si bémol d’un chauffe-eau. Il restait discret mais un jour il s’est lâché…

…Et soudain, le fils à Papa Noël réapparaît entre nous deux, au beau milieu d’une chanson, en faisant un bruit tyrolien avec sa langue « belebelebelebele. » On le regarde, croyant qu’il fait un malaise. Mais non…

… Je me souviens que j’étais debout dans le couloir principal, j’ai tourné la tête à ma hauteur (1.85m) en direction de la présentation et je n’ai vu personne. J’ai alors baissé mon regard et nous nous sommes trouvés Florent et moi…