… « Norwegian Wood. Il était question de bois dans le titre. Le bois synonyme de construction, de cabanes qu’on peut construire n’importe où pour s’isoler du monde, du béton, du macadam. Bref, en Norvège, j’avais l’impression que rien ne pouvait mourir là-bas. » …
… « J’écoutais les adultes parler de leurs congés, j’étais terrifié : « Quoi ?? Seulement 3 semaines par an, et après faut se taper plus de 11 mois de turbin ! Pas question. Moi plus tard, je veux rester longtemps en vacances et en été ! » C’est ça que je me remémorais quand après j’écoutais In The Summertime. » …
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… « Cette chanson est une invitation au voyage et au rêve à l’origine, et moi je suis passé à côté avec ma propension à m’agacer de tout. Mais c’est la musique qui m’a repêché. En mer. » …
… « Ce gimmick de « Feel it for Me » me rappelle quand j’étais ado. Quand un visage de fille entrevue dans le car scolaire vous faisait envisager la vie autrement. Quand on se disait qu’on allait bientôt pouvoir s’acheter le prochain Ten Years After avec son argent de poche. » …
… « Merde, je pouvais pas m’appeler Bulldog ?! J’aurais tout de suite renvoyé ceux qui se foutaient de ma gueule avec mon nom de chien à la chanson des Beatles. « Ah, désolé je suis un tube des Beatles alors allez vous faire foutre ! » Au lieu de ça, on m’a pourri la vie avec mon nom de chien-saucisse court sur pattes. »…
… « Ce titre de Bryan Ferry, « Slave to Love », avec ce gimmick lancinant qui revient quand les accords changent, hypnotique ce gimmick, m’a toujours fait penser à l’image désuète, un peu cliché de l’amour qui induit l’esclavage. » …
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… « Ce titre « Sea of Joy » du groupe Blind Faith avec Eric Clapton et Stevie Winwood m’a toujours rendu mélancolique de ne pas savoir nager. C’est si beau, la nage. Surtout la nage papillon. Les pelles aussi. Quand on est amoureux. » …
… « Chaque fois que j’entends ce titre de Dire Straits Brothers in Arms et ce gimmick qui revient dans le chorus, je me retire du monde. Cette musique m’isole de tout ça malgré son texte qui parle de guerre. Mais elle est son antidote. »…
… « D’entrée le titre intrigue. On cherche à quoi correspond l’idiome » je l’ai entendu à travers la vigne » qu’on peut traduire par » j’ai entendu dire que » . Et la chanson dit en gros : « y’a un bruit de chiotte comme quoi je suis cocu. » Et du coup, cette chanson me rend triste, parce que j’imagine la peine du mec remplacé par un autre. Au pied levé. À verge levée, plutôt. » …
… « Quand j’entends le gimmick d’intro de » Let’s Dance » de David Bowie, je pense qu’à chaque fois que j’ai entrepris de danser je me suis senti con. Au milieu de la piste à bouger comme un con, je me sentais observé comme si j’étais en slip kangourou avec une couille qui dépasse de la poche. » …
