… « La passion qui nous est contée s’appuie sur un fait divers ayant défrayé la chronique dix ans auparavant. Henri-Georges Clouzot qui aimait suivre les débats en Cour d’Assises, s’est inspiré de l’histoire de Pauline Dubuisson qui tua son amant dans un geste de désespoir amoureux. Elle échappa à la peine de mort par l’unique femme du jury et le crime passionnel fut retenu à l’issue de la délibération. » …
… » « Une Place au Soleil » , de Georges Stevens, est un film noir, une œuvre morale au ton désabusé, qui réunit pour la première fois à l’écran, le couple légendaire Montgomery Clift et Elizabeth Taylor, seulement âgée de 17 ans au moment du tournage. L’adaptation du roman de Theodore Dreiser a dû déjouer les fourches caudines de la censure hollywoodienne. » …
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… « Ce film est un des grands films de Joseph L. Mankiewicz et une des plus belles adaptations du théâtre de Tennessee Williams. Les thèmes fétiches du dramaturge que sont le pouvoir, l’emprise et la folie sont magnifiquement traités par Mankiewicz, qui participe également à l’écriture du scénario. » …
… « L’adaptation de Richard Brooks de ce psychodrame de Tennessee Williams, met en lumière, grâce à un jeu d’acteurs éblouissant, formés à l’Actor’s Studio, ce huis clos familial étouffant, dans la moiteur du Sud américain. On y retrouve, en une unité de temps, de lieu et d’action, les thèmes obsessionnels du dramaturge : la pauvreté, la dissimulation, l’avidité affective et matérielle. » …
… « Stanley, incarné par un Marlon Brando tout en sensualité animale, regarde Blanche en femme ennemie, qui bouleverse sa tranquillité de maître de maison, assuré de posséder l’amour de sa femme à n’importe quel prix, fut-ce par la violence verbale et les coups. Il n’aura de cesse de vouloir opposer Blanche à son double-jeu, tissant jour après jour la toile d’araignée dans laquelle elle finira par s’immobiliser. » …
… « Joseph Leo Mankiewicz, cinéaste-scénariste, a écrit lui-même les dialogues, très nombreux et savoureux par leur humour caustique. Réalisateur d’Eve (1950) et de La Comtesse aux Pieds Nus (1954), Joseph L. Mankiewicz brosse dans ce film le premier portrait d’une série de femmes fortes, déterminées. » …
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… « L’Homme à la Peau de Serpent est un splendide film tragique, à l’atmosphère lourde et orageuse, traversé par des passions impitoyables. Réalisé par Sydnet Lumet, le cinéaste de Douze Hommes en Colère, le film repose essentiellement sur le jeu des acteurs et sur les dialogues écrits de Tennessee Williams, d’une grande poésie. » …
… « S’il lui dit, tel un leitmotiv lancinant au début de leur rencontre, « Tu n’a rien vu à Hiroshima » , c’est parce qu’il sait que l’indicible n’est pas visible. Rien, aucun souvenir commémoratif, aucun film, aucun musée ne peuvent transcrire exactement le vécu de l’effroi. » …
… « Le portrait de cet homme âgé, superbement incarné par un Michel Serrault tout en retenue, récompensé par le César du meilleur acteur, nous invite à poser la question du temps et des vaines réalisations qui remplissent une vie, sans l’enrichir. » …
… « Ainsi, pour Pasolini, la sexualité libérée réveille les forces occultes de l’élan vital, profondément entravé par la bourgeoisie et sa moralité, toute entière fondée sur la coercition et le silence des affects. Pour chacun des protagonistes de cette famille, les forces libérées déchainent la folie, la déchéance, l’errance. » …
