… « L’Homme à la Peau de Serpent est un splendide film tragique, à l’atmosphère lourde et orageuse, traversé par des passions impitoyables. Réalisé par Sydnet Lumet, le cinéaste de Douze Hommes en Colère, le film repose essentiellement sur le jeu des acteurs et sur les dialogues écrits de Tennessee Williams, d’une grande poésie. » …
… « S’il lui dit, tel un leitmotiv lancinant au début de leur rencontre, « Tu n’a rien vu à Hiroshima » , c’est parce qu’il sait que l’indicible n’est pas visible. Rien, aucun souvenir commémoratif, aucun film, aucun musée ne peuvent transcrire exactement le vécu de l’effroi. » …
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… « Le portrait de cet homme âgé, superbement incarné par un Michel Serrault tout en retenue, récompensé par le César du meilleur acteur, nous invite à poser la question du temps et des vaines réalisations qui remplissent une vie, sans l’enrichir. » …
… « Ainsi, pour Pasolini, la sexualité libérée réveille les forces occultes de l’élan vital, profondément entravé par la bourgeoisie et sa moralité, toute entière fondée sur la coercition et le silence des affects. Pour chacun des protagonistes de cette famille, les forces libérées déchainent la folie, la déchéance, l’errance. » …
… « Ce beau film mélancolique de Claude Sautet offre un portrait intimiste, en demi-teinte, d’un homme d’âge mûr, hésitant devant un choix amoureux crucial. Incarné par un Michel Piccoli tout en retenue. » …
… « On avait connu Sofia Essaïdi glamour et pailletée. Avec « Overdose », on la découvre fauve et sans fard. Comme chez elle dans le Polar. Tout à la fois, émouvante, forte et lumineuse en noir. » …
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… « Nana dont l’anagramme s’écrit Anna, est incarnée par la sublime Anna Karina. Coiffée à la Louise Brooks et à peine âgée de 21 ans, l’actrice tient peut-être le rôle le plus émouvant de sa carrière dans ce film-bijou, en noir et blanc, sélectionné et récompensé deux fois à la Mostra de Venise. » …
… « Publiée trois ans avant la mort de Romain Gary, en 1977, et adaptée très fidèlement par Costa-Gavras lui-même, cette histoire d’amour romantique pose la question de l’entraide et de la fraternité amoureuses au sein du couple. En effet, Romain Gary, pour qui le couple est « l’unité de mesure organique de la vie » et « son cri cellulaire », pose la fraternité comme une symbiose amoureuse, au-delà même de la sexualité. » …
… « À l’instar de Camille, le personnage de l’avant-dernier film de Claude Sautet, Un Coeur en Hiver, Rosalie ne réalise son désir que dans la solitude amoureuse, au service d’elle-même et de sa passion. Lorsqu’elle retrouve les deux hommes après de longues années d’absence, c’est une femme libérée qui vient à leur rencontre. » …
… « De leur rencontre, seul un secret subsistera, logé dans le creux de la pierre des ruines d’un temple. Le secret d’un amour absolu, intemporel, magnifié par une musique mélancolique, au leitmotiv lancinant, s’imposant d’un bout à l’autre du film. Comme pour signifier dans son insistante présence, l’inachevé d’un amour à peine né, déjà mort avant d’avoir été vécu. » …
